faiseur, étoiles, encre, papier, Blaize

06.12.2015

L’autocar est rempli de personnes. La rumeur court que
le tremblement de terre s’approche et effectivement
nous commençons à en ressentir les secousses.
Tout le monde reste calme en attendant qu’il passe.
Il me fait penser à un cheval au galop.

Devant l’entrée d’une vieille ville – qui me fait à la Ville Close de Concarneau – j’attends en regardant les touristes passer. Un homme s’approche. Je comprends à son accent qu’il est latino-américain, bien que son bouc, son anneau à l’oreille gauche et ses cheveux peroxydés
me font plutôt penser à un personnage de manga.
Nous commençons à danser la salsa. Il sent que
je maîtrise bien le rythme et que j’arrive à le suivre,
à me caler sur lui pour anticiper ses pas.
Je finis en dansant en appui juste sur le gros orteil gauche, avec une grande subtilité car nous sommes connectés. Une jeune femme brune l’interpelle.
Il lui dit : « Non Jenny, laisse tomber, c’est bon : j’ai trouvé
ma partenaire. »

J’ai garé ma 4L et je vois un type avec une 2CV modifiée
(elle est très longue) se garer en parallèle et reculer jusqu’à emboutir ma portière arrière. Je n’ai pas eu le temps
de réagir. Je suis effarée et extrêmement triste. Je vais
le voir à sa vitre et lui signifie qu’il va falloir remplir
un constat. Il sort et essaie de me consoler : il voit
que je suis très affectée par ce qui s’est passé.
Heureusement la soeur de F. nous rejoint et prend les choses en main pour régler le problème. Grâce à elle,
cette personne ne pourra pas profiter de ma faiblesse.
Mais l’autre côté de la médaille c’est qu’elle fume
de l’herbe et qu’elle a un ascendant sur son frère.
F. disparaît. Je pense qu’il doit se cacher pour fumer.
Je suis très en colère contre sa soeur.

Je suis en haut d’une ville faite de pierres et de ponts,
et je vois, quelques rues en contrebas, une procession.
Je m’approche et je devine qu’un cirque fait sa publicité
pour un spectacle. Quelques gamins excités suivent
le cortège, accompagnés d’un petit singe à la traîne.
Tout à coup, un des enfants le saisit et le balance de toutes ses forces contre le mur.
Le singe est blessé, il ne se relève pas. Les autres n’ont
pas l’air de réagir alors, je fonce sur le gamin – qui doit
avoir une dizaine d’années – pour tenter de l’arrêter.
Il compte s’acharner sur le petit singe jusqu’à ce que mort
s’en suive. L’enfant, en dépit de son âge, est robuste
et très agité. Je le maîtrise difficilement grâce à une clé
de bras et je commence à l’insulter en lui disant :
« Tu vas finir en prison pour ce que t’as fait, et là, tu vas
moins rigoler ! Tu vas voir ce qu’ils vont te faire :
tu l’auras bien mérité ! »

Laisser un commentaire