SPECTACLE DE L’INTIME
ASSISE DANS CETTE PIÈCE au parquet de danse,
j’ai sorti le pinceau et le papier. J’écoutais, j’écoutais
les mots qui s’envolaient, je me calais sur leur rythme
car ils m’entraînaient dans une chorégraphie sonore.
Alors s’abolissait la différenciation des sens : le son,
le visuel, le mouvement, tout se retrouvait sur le même
plan sensoriel, investissait ce « sur-plan » que j’utilise fréquemment pour créer.