DOUCEMENT, doucement, sentir l’absence qui crée,
qui crée le désir accouchant du mot.
Regarder la fine ligne, qui se tend en téléphone arabe.
Va-t-elle se casser ? Non, il revient…

1er avril 1917 :
Jour où l’incontinent du champ libre,
surprit l’échiquier de l’art en un édicule public.
ECBU à l’E. coli : +++

Il plie un bras, puis l’autre. Çà tient.
Un peu déconcerté, il tente de se lever.
Ses jambes feutrées, elles aussi l’écoutent.
Pourquoi avoir attendu si longtemps
avant de se dégorger de l’humain qui
le hantait ?

Elle prit une grande échelle et monta : klik, klik, klik
« Mon dieu, donnez moi un peu d’intelligence »
Dieu gambergea dur pendant que la cour dormait : « cette crétine mérite bien un rôle de lapine ! ».

C’était toujours le même trajet en Merco blanche : d’un côté la mer, de l’autre
les lignes.
Pendant les sept km, je suivais le dessin des fils sur le bitume. Parfois je baissais
la vitre, ma main libre attrapant
l’air cotonneux.

Bite ! Bite, Now !!!
El coyote siempre salga a la lotería
Mientras el sangre se pega a la muleta
Bite ! Bite, Now !!!
Eleggua paralizada, la muerte baila…