J’AIME LES CYCLOPES, ou à la limite, les sans-yeux.
Entre 2010 et 2012, je me suis beaucoup photographiée.
L’approche égotique de l’autoportrait ne retient pas mon attention. Ce qui m’intéresse c’est le changement de densité des choses : la lumière qui dissout le visage comme
de l’acide ou l’ombre qui le noie dans une marée noire.
Je me posais aussi beaucoup de questions sur mes choix
et j’espérais que le miroir allait me donner quelques pistes…