Eye soup, encre, papier, Blaize

CRISE DE NERF

L’autoportrait possédé,
en débandade,
en dédoublement,
en dis-moi-la-vérité,
en de-toute-façon-je-t’aime.

Pouvoir dessiner l’évolution d’une crise de panique,
de la veille jusqu’à sa distanciation salutaire.
Être l’objet de sa propre analyse graphique, et suivre au jour le jour, l’estompage des sentiments
tordus et malmenés. Ce sont les branches que nous lançons aux êtres aimés.

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