MES DOCS
Très colorées et à motifs géométriques les couvertures médicamenteuses ressemblent à des couvertures africaines. Il se dégage une certaine solitude de ces sacs posés là, ils attendent que quelqu’un les prenne.
C’est peut-être aussi la solitude de la maladie.
Cinq couvertures faites de photomontages de boîtes
de médicaments, sacs en plastique plus ou moins transparents.
SARAPE-FAMILLE
Hybrides occidentaux/tropicaux, ces vêtements superposés tiennent chaud mais pèsent lourd aussi sur les épaules.
Cinq vêtements décousus et recoupés à la manière
du poncho mexicain, le “sarape” (qui est à la fois utilisé
en vêtement et comme couverture).

UNE CERTAINE PERTE D’INNOCENCE
La lecture, c’est une certaine perte d’innocence,
un peu comme une défloraison. Une rupture de cerveau comme une rupture d’hymen : il y a l’avant et l’après lecture. La couverture est très attirante par sa couleur
et sa texture. On aurait envie de s’y asseoir, mais
les livres nous en empêchent.
Cinq couvertures de livres d’auteurs mexicains plastifiées
(intérieur peint en blanc), une couverture et de la corde.
